SOLID’ART

CINE SUSPENDU: LE CINEMA SOLIDAIRE QUI OEUVRE A LA DEMOCRATISATION CULTURELLE

Problème social

Le problème social que le cinéma social et solidaire, Ciné Suspendu , souhaite résoudre le manque d’accès à la culture, et particulièrement les enjeux à aller au cinéma. En effet, à Montréal, cette pratique représente des coûts, que ce soit lié aux billets, ou alors aux transports pour y accéder. Car en plus, il n’y a pas de cinéma dans tous les quartiers, notamment dans des quartiers plus marginalisés. Il faut donc avoir assez d’argent pour payer en plus du billet, un ticket de transport ou posséder un moyen de locomotion. Les coûts de la consommation encore plus d’ampleur lorsqu’il s’agit d’une famille avec des enfants à charge.Résultat l’accès au cinéma, et plus largement dans d’autres établissements culturels est restreint et devient un privilège, un prestige exclusif et limité. Cela augmente ainsi les inégalités, dont les inégalités intellectuelles et culturelles.

L’accès à la culture pour tous est nécessaire car elle forge des identités, elle permet à chacun de développer une opinion, une capacité de réflexivité, de la curiosité, de militer, et d’apprendre sur le monde.

 SOLUTION SOCIALE

Pour l’exclusion sociale, le manque d’accessibilité aux infrastructures culturelles, l’inégalité identitaire et des intelligences, le Ciné Suspendu fonctionnerait avec des tarifs solidaires et équitables. C’est-à-dire qu’il y aura en règle générale différents tarifs accessibles, qui seront tous plus bas que les couts moyens des cinémas à Montréal : tarif groupe, tarif famille, tarif enfant, tarif jeune (qui ne s’arrêtera pas à 21 ans comme dans beaucoup de cinémas mais à 28 ans car l’indépendance financière peut arriver tard surtout pour des personnes étudiantes), tarif sénior, etc… L’originalité et l’innovation sociale du cinéma: le tarif suspendu Cela se réfère au principe du “café suspendu” qui trouve son origine en Italie : “caffè sospeso ) est une tradition de solidarité envers les plus pauvres, pratiquée dans les bars napolitains .Elle consiste pour quelqu’un à commander un café et en payer pour deux, un pour lui, et un autre pour un client démuni qui en fera la demande” (Wikipédia). Donc le principe du cinéma serait le même : quelqu’un pourra une place de cinéma pour lui, et une autre pour quelqu’un d’autre. Donc les personnes qui ne peuvent pas se permettre de payer une place peuvent profiter de ce principe. Par précaution, et au risque de ne pas avoir ce fond rempli régulièrement, il y aura toujours une certaine somme déduite des revenus (subventions, achat de billets, etc) qui fera office de fond fixe pour permettre en tout temps à des personnes de profiter du “cinéma suspendu”.

LE LIEU : la programmation

Dans le cinéma, la programmation ne sera pas nécessairement la même que dans les cinémas réguliers car les coûts de distribution peuvent être chers pour des films actuels. Donc, elle sera choisie selon les envies des bénéficiaires, et fonctionnera autour de thèmes concernés pour une période (visionner une trilogie, voir un type de films engagés, art et essai, époque spécifique, un.e réalisateur/trice, etc… ). En parallèle, le cinéma sera aussi un lieu d’échange et de rencontre. Ainsi des événements seront organisés afin de créer des liens sociaux, de s’ouvrir et d’apprendre des autres, de passer des moments festifs et agréables. Par exemple, des cinés-quizz, des soirées débats, des blindtests sur les musiques de films pourraient avoir lieu.Des personnes de tout horizon pourraient se retrouver et partager leur passion commune : le cinéma. Bien sur, le Ciné Suspendu est un lieu inclusif, donc les personnes novices, amatrices ou juste curieuses sont les bienvenues afin de se réaliser et de s’initier avec le milieu lors de l’événement « Découverte de films » avec des discussions à la fin de séance .